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Les difficultés d'après-guerre |
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La vie
de la Société se trouva perturbée au cours des guerres
de 1914/1918 et de 1939/1945, car les locaux furent alors réquisitionnés
pour les besoins de l'armée. A la fin de la dernière guerre,
le Foyer fut de nouveau ouvert mais redémarra dans des conditions très
difficiles étant donné que par suite des dévaluations
successives, les revenus de l'Association consistant en produits d'obligations
ou de rentes sur l'Etat, ne représentaient plus qu'un pouvoir d'achat
très réduit, alors que les bâtiments se trouvaient dans
un état de grande vétusté, de telle sorte qu'au cours
de l'exercice 1949/1950, le nombre de personnes accueillies n'avait été
que de 56, les journées de travail de 820 et le nombre de couchers
de 535.
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![]() Atelier de confection d'allume-feux
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La caisse étant vide, les immeubles menaçant ruine, l'action
sociale s'amenuisant de plus en plus, le Conseil d'Administration de l'époque
avait envisagé la fermeture définitive de l'établissement
et la vente des bâtiments à la Caisse d'Allocations Familiales
pour la réalisation d'un Centre Social.
C'est
à l'occasion de ces négociations avec la Caisse d'Allocations
Familiales et avec l'aide de Mademoiselle ANSTETT, Assistante Sociale de la
Maison d'Arrêt épaulée par les Visiteurs de Prison, qu'une
nouvelle équipe animée par le Pasteur DERANSART accepta de reprendre
le flambeau.
En 1951, sous l'impulsion d'amis aujourd'hui disparus : M. QUILLOT, Vice-Président,
Monsieur ESCOFFIER, Directeur de l'Administration Pénitentiaire, M.
BLIGNY, Directeur, la Maison redémarrait.
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